A tous nos amis, passagers, visiteurs :

2020 fut l'année à laquelle personne ne s'attendait.

Elle a bouleversé tous nos plans, nos habitudes, nos projets.

Le coronavirus, le rédacteur de ces lignes l'a attrapé, à Londres, en mars 2020. Et puis, à Belfast, en décembre 2022.
Pire, sa mère en est morte, en octobre 2022 (mais les choses sont plus complexes que cela, on ne meurt pas d'une cause unique).

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Je me suis fait vacciner, par obligation (pour pouvoir me rendre à Belfast, en janvier 2022). Ma mère s'était fait vacciner aussi.

Nous avons, tristement, constaté que le "vaccin" (qui n'en est pas un, au sens médical du terme) n'était en rien préventif.

Contrairement à tous les autres vrais vaccins.

Suite à ces trois années de confusion, de chaos sans précédent, nos priorités ont basculé, à tous les niveaux.

Ainsi, le conflit israélo-palestinien, dans lequel nous nous sommes tant engagés depuis octobre 2000, est devenu périphérique.

Nous avons tous découvert d'autres urgences, bien plus près de nous.

Le devoir de solidarité, pour autant, reste primordial. A tous les échelons de l'expérience humaine.

Le rédacteur de ces lignes a participé, bénévole, à l'Epicerie Sociale de la Banque Alimentaire de son secteur.

On y voit des personnes faire la queue pour s'alimenter aux meilleures conditions, qui auparavant n'en avaient aucun besoin.

Entre autres, une mère et sa fille, patronnes d'un café fermé comme les autres.
Les dégâts sociaux, humains, sont impossibles à chiffrer.

Nous avons besoin plus que jamais de nous réhumaniser, sourire à travers les masques, puis au-delà des masques, nous écouter, nous encourager, nous soutenir.

La route est longue pour nous délivrer de ce lent, pernicieux cauchemar des années 2020-2022.

La paix que nous cherchons depuis notre naissance associative, c'est en nous qu'il faut la construire, la trouver, l'entretenir.

A ce prix, nous survivrons, plus forts, et résolus.

"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort"